Après la carte judiciaire, la carte des casernes fermées, la carte hospitalière, la carte postale (lire page 5), la carte des préfectures et des sous-préfectures serait, elle aussi, redessinée. C'est ce que croit savoir (et craint) le syndicat Force ouvrière des personnels de préfecture.
Ses représentants s'en sont inquiétés le 26 mai lors d'un comité technique paritaire : ils ont interpellé les pouvoirs publics sur «le démantèlement des préfectures et des sous-préfectures qui se met en place en catimini». Ces restructurations interviendraient dans le cadre de la Révision générale des politiques publiques (RGPP) dont l'objectif officiel est de «diminuer la dépense publique tout en renforçant l'efficacité et la qualité de l'action publique». Selon FO, la représentante de l'Etat leur aurait assuré, dès le 1er avril, «qu'il n'y aurait pas de plan de suppression de sous-préfectures».
Or, affirme le syndicat, «nous avons appris que des instructions "ultraconfidentielles" ont été adressées aux préfets portant sur la mise en oeuvre d'un calendrier» de disparition de sous-préfectures. Et de citer celles des départements de Charente et de l'Essonne. Selon FO, le contrôle de légalité des actes des collectivités, en partie assuré par les sous-préfectures, serait confié aux préfectures.
Au ministère de l'Intérieur, on précise qu'«il n'est strictement rien de prévu de façon précise». Néanmoins, «si on devait y réfléchir», explique Gérard Gachet, por