Envoyé spécial à Toulouse Prérentrée des classes à gauche. Avant de tenter de rassembler les écolos de tout poil demain, les Verts avaient invité hier leurs ex-partenaires de la gauche plurielle à leurs journées d'été à Toulouse.
Contact. A 18 h 30, François Hollande, le bronzage cramoisi et la ligne retrouvée, arrive devant l'université des sciences sociales. Et embrasse comme du bon pain Cécile Duflot, la secrétaire nationale des Verts. «Elle est la première que je salue. Je ne peux pas dire que j'embrasse, car je viens de le faire ! Il est important dans ce moment politique de rentrée de montrer que la gauche et les écologistes travaillent, préparent des alternatives et sont solidaires», explique le premier secrétaire du PS, en superforme.
«Dartigolles refuse de sortir pour l'accueillir», s'inquiète un organisateur : le porte-parole du PCF est resté à l'intérieur. Les trois chefs de parti devaient plancher dans la soirée sur la mondialisation, l'Europe, le pacte social et la crise énergétique. Façon d'afficher une gauche qui s'oppose en proposant. Et de reprendre contact après les cafouillages du printemps. Il y a eu le refus du PS de passer un accord pour les sénatoriales : «C'était du gagnant-gagnant. L'union de la gauche leur permettait de gagner une douzaine de sièges. Et nous, deux ou trois. Résultat : il vont en perdre entre cinq et huit. Hollande n'a plus d'autorité sur les fédérations PS», déplore un dirigeant. En juin, les Verts ont séché le de