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Libération

Clémentine Autain s'embarque sur le bateau d'Olivier Besancenot

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publié le 27 août 2008 à 4h44

Envoyé spécial à Port-Leucate (Aude). Une tête blonde et des lunettes de soleil qui n'ont échappé à personne, pendant la dernière université d'été de la LCR (Ligue communiste révolutionnaire). Sur la terrasse du village vacances des Carrats, à Port-Leucate (Aude), Clémentine Autain profite de la fraîcheur matinale. Dans quelques instants, «Olivier (Poste, 92)» doit prendre la parole dans une salle toute proche. Elle est déjà pleine. Le leader de la LCR s'apprête à parler du socialisme du XXIe siècle. Celui du NPA (Nouveau Parti anticapitaliste, un nom provisoire), celui de la «vraie gauche».

Pas tendre. Pendant les derniers jours, les journalistes ont interpellé plusieurs fois la médiatique jeune femme de 35 ans. L'ancienne élue (apparentée PCF) du XVIIe arrondissement de Paris, ex-adjointe de Bertrand Delanoë, qui a tenté de se présenter à la présidentielle en réunissant la gauche anti-libérale, puis de s'implanter à Montreuil (Seine-Saint-Denis) aux côtés de l'ancien maire (apparenté PCF) Jean-Pierre Brard, n'a pas toujours été tendre avec la LCR et le NPA. «Je me souviens, il y a un an, elle n'arrêtait pas de cracher sur la Ligue. Elle nous rejoint parce qu'elle voit que ça marche», souligne Leila Chaibi, militante NPA, membre du collectif Jeudi noir. «On a toujours eu des discussions», relativise Olivier Besancenot. Qui sourit : «Souvent en s'engueulant.» Comme leur leader, les «historiques» de la LCR préfèrent afficher un large sourire