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Libération
Reportage

A Bergerac, Delanoë fait «tout pour être sympa»

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publié le 28 août 2008 à 4h45

Les présentoirs de cartes postales sont encore de sortie, et les touristes en sandalettes toujours nombreux dans les rues du vieux Bergerac (Dordogne). L'appareil photo en bandoulière, ils mitraillent, un peu hébétés, le passage de Bertrand Delanoë, costume crème et chemise blanche, venu saluer les élus, rencontrer les militants et, au passage, serrer quelques mains chez les commerçants. «Il a le sourire, il est tout bronzé, c'est sûr qu'il ne sort pas de sa mairie», glisse un badaud goguenard.

Carton de vin. En visite de terrain au lendemain de l'officialisation de sa candidature au poste de premier secrétaire du Parti socialiste, le maire de Paris souligne que sa venue était prévue de longue date, et que sa présence dans un département où les deux principales villes (Bergerac et Périgueux) ont basculé à gauche aux dernières municipales est donc un pur «hasard de calendrier». «Je suis venu uniquement pour voir des amis et boire un coup», plaisante-t-il. Avant d'être invité à prendre la pose, un carton de vin entre les bras, et de commenter : «Je fais vraiment tout ce que je peux pour être sympa.» Sans se forcer, donc, le maire de Paris déguste la production locale, arpente le centre piétonnier de la ville, puis se rend à la foire-exposition. «Il y a ici une partie de mon origine rurale, proclame l'élu socialiste, bien décidé à jouer la proximité, comme pour casser toute image de parisianisme . C'est le berceau de ma mère, où je n'ai jama