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Libération

Martine Aubry, cap sur la tête du PS

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publié le 30 août 2008 à 4h47

Envoyé spécial à La Rochelle Pas de temps à perdre. A peine descendue du train, Martine Aubry se retrouve attablée au milieu d'une vingtaine de journalistes dans «le petit salon» du restaurant Chez André, une des plaques tournantes du traditionnel rendez-vous de rentrée des socialistes à La Rochelle (Charente-Maritime).

En entrée, histoire de se mettre en bouche, un premier développement sur les relations internationales, «le choc des civilisations» qu'il faut éviter, le rôle formidable que l'Europe a à jouer face au retour de la logique des blocs, les crises - financières, alimentaires, écologiques - qui secouent le monde. Mais si la maire de Lille va consacrer tout son week-end à l'université d'été, en promettant d'aller «d'atelier en atelier», c'est bien pour assurer de sa détermination à aller au bout de la démarche engagée il y a quelques mois autour des «reconstructeurs», où se retrouvent ses amis, une partie des troupes de Dominique Strauss-Kahn, les fabiusiens et Arnaud Montebourg. L'ancienne ministre de Lionel Jospin n'a pas encore officiellement déclaré sa candidature au poste de premier secrétaire du PS. Mais la détermination à succéder à François Hollande est bien là. Ségolène Royal ? Martine Aubry en parle le moins possible. «C'est elle qui a décidé de partir seule.»

Bertrand Delanoë, qui a annoncé son intention de briguer les fonctions de premier secrétaire ? «Il est dans une logique, nous dans une autre. Il ne souhaite pas travaill