Dominique Rossi, le patron des forces de sécurité auprès du préfet en Corse qui fit les frais de l'ire présidentielle pour avoir laissé des nationalistes occuper le jardin de Christian Clavier, a remis les pendules à l'heure hier : «J'ai fait mon boulot et je n'ai rien à me reprocher», dit-il dans le Monde.
Il confirme qu'il a bien été averti du risque d'intrusion de nationalistes chez l'acteur de l'Enquête corse à l'issue d'un rassemblement, samedi, devant la mairie de Porto-Vecchio. Il assure qu'il a «alerté les gendarmes de Porto-Vecchio et leur a demandé de prendre des dispositions préventives mais de n'intervenir qu'en cas d'incidents». Ce que dément la direction de la gendarmerie. En tout cas, la cinquantaine de nationalistes qui a débarqué dans la propriété de Clavier à Punta d'Oro est rentrée sans saccage par la porte non verrouillée.
Rumeur. L'enquête préliminaire sur la «violation de domicile» de Clavier, déclenchée par le procureur d'Ajaccio sans plainte de la «victime», démontre qu'il n'y a «pas eu d'effraction, ni de dégradation». Contrairement à la rumeur colportée par un proche de l'Elysée, aucun intrus n'a «chié dans le jardin», mais l'un d'eux a été accompagné par le gardien breton aux WC à l'intérieur de la villa. Entre la rumeur en haut lieu qui a noirci la garden party chez Clavier et dépeint ces squatteurs d'une heure comme «des gens qui se sont conduits comme des porcs» et la version de l'indépendantiste Jean-Guy Talamoni qui enjolive la