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Libération

L'enquête sur la disparition du petit Antoine sera «longue»

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publié le 26 septembre 2008 à 22h34

De notre correspondancte à Clermont-Ferrand «On avance pas à pas.» Dans l'affaire de la disparition d'Antoine, 6 ans et demi, survenue à Issoire (Puy-de-Dôme) le 11 septembre, Jean-Yves Coquillat, procureur de la République de Clermont-Ferrand, se refuse à «baisser les bras», alors que les recherches dans l'espoir de retrouver l'enfant ou de découvrir son éventuel agresseur sont infructueuses depuis deux semaines et que les huit gardes à vue intervenues mercredi après-midi n'ont guère porté leurs fruits. Six jeunes concernés par cette mesure, tous proches de Sébastien R., le concubin de la mère, sont rentrés chez eux après vingt-quatre heures passées dans les gendarmeries de Clermont ou des environs, au motif qu'«ils ont donné des explications assez complètes».

«Conviction». «L'un d'eux a témoigné avec force détails avoir vu Antoine au domicile de sa mère le 9», raconte le procureur. Un élément intéressant pour la reconstitution de l'emploi du temps de l'enfant. Il aurait été vu le 3, le lendemain de la rentrée, puis le 6 et enfin seulement deux jours avant de disparaître. Alexandrine B., la mère, a maintenu sa version des faits «avec force et conviction» : elle a retiré l'enfant de l'école pour une gastro-entérite le 3 et il a disparu le 11 septembre, pendant qu'elle dînait au restaurant avec son compagnon. Elle est la seule pour laquelle les magistrats instructeurs ont prolongé de vingt-quatre heures la garde à vue.

«Nous avons encore un