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Libération

L'Assemblée a voté les fonds secrets.

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publié le 24 octobre 1997 à 10h35

L'Assemblée nationale a voté hier les crédits des services du

Premier ministre, couvrant notamment les aides à la presse, le Secrétariat général de la Défense nationale (SGDN), le Conseil économique et social, le Plan et les journaux officiels. Globalement, les crédits votés s'élèvent à 5,321 milliards de francs, en progression par rapport au budget 1997 (5,246 milliards). La majorité a voté pour, l'opposition a voté contre.

Les «fonds spéciaux» du Premier ministre, traditionnellement baptisés «fonds secrets», s'élèvent à 394,77 millions de francs, comme pour cette année. 48 millions sont destinés aux «fonds spéciaux du gouvernement», et 346,7 aux «fonds spéciaux à destination particulière», ces dernières sommes allant à la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure). Le Plan, dont tous les orateurs, du rapporteur spécial du Budget Georges Tron (RPR, Essonne) à Jean-Pierre Balligand (PS, Aisne), ont souligné la nécessité de le réformer en profondeur, bénéficie de 152,21 millions, «au même niveau en francs courants par rapport au budget voté de 1997». Le Conseil économique et social bénéficie de 176,48 millions (contre 178,89 en 1997), et les journaux officiels de 925 millions (contre 867). Enfin, les crédits ouverts pour le Secrétariat général de la Défense nationale s'élèvent à 119 millions, en diminution de 14,1%.

C'est dans le cadre de cet article du projet de loi de finances pour 1998 que les députés ont adopté, à l'unanimité, un amendement du gouvernement dotant d