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Libération

Hollande concocte son staff. Le premier secrétaire du PS fera part de ses décisions samedi.

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publié le 28 novembre 1997 à 12h57

Ce n'est pas un exercice dont il raffole, mais François Hollande a

bien dû s'y coller. Il compose ces jours-ci la direction du PS, dont il prend les commandes. Le résultat de son élection par les militants, qui votaient hier soir, sera connu aujourd'hui et dira l'ampleur du sacre annoncé. Lionel Jospin fait, lui, comme à son habitude: il regarde tout d'extrêmement près sans avoir l'air de donner de consignes. A Hollande de deviner ses voeux. La composition du secrétariat national ­ direction restreinte du parti ­, qui sera annoncée samedi lors d'un conseil national, ne devrait pas être chamboulée: François Hollande restera un patron bien entouré. Jean-Christophe Cambadélis, jospiniste zélé et député du XIXe arrondissement, garde la haute main sur les fédérations et les relations extérieures; Alain Claeys, le fabiusien, député de la Vienne, la trésorerie et la coordination de l'équipe; Jean Pierre Bel, le secteur des élections; Alain Bergougnioux, le rocardien, la formation et la communication, ce qui veut dire la responsabilité du journal l'Hebdo des socialistes; Vincent Peillon, jospiniste député de la Somme, les études; et Pierre Guidoni, l'étranger.

Du neuf et des femmes. A cela il fallait ajouter un peu de neuf et un peu de femmes, puisque c'est désormais la règle dans ce PS jospinisé. François Hollande avait donc pensé faire de Frédérique Bredin, députée de Seine-Maritime, la porte-parole du parti. Il s'est heurté à une levée de boucliers des jospinistes et des rocardi