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Libération

Régionales: RPR et UDF laissent de côté les cas difficiles. Ils se reverront début 1998 pour clore leurs listes communes.

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publié le 19 décembre 1997 à 14h07

Le président de l'UDF, François Léotard, veut croire que tout va

bien: «Il ne reste pratiquement plus de litiges avec le RPR», a annoncé le député du Var à l'issue de la deuxième réunion commune RPR-UDF chargée d'investir les têtes de liste départementales et les candidats aux présidences de région en prévision des élections de mars 1998. En fait, cette semaine, les négociateurs n'ont pas avancé d'un pouce. Le contentieux porte toujours sur une poignée de régions ­ parmi lesquelles la Bretagne et les Pays de Loire, où les sortants RPR Yvon Bourges et Olivier Guichard ne se représentent pas, et la Champagne-Ardennes et la Franche-Comté, où les présidents en place ont atteint un âge raisonnable pour prendre leur retraite. Dans le premier cas (Champagne-Ardennes), le fauteuil de Jean Kaltenbach, RPR, 70 ans, suscite les convoitises de l'UDF; dans le second (Franche-Comté), c'est le parti gaulliste qui a des prétentions sur la place de Pierre Chantelat, UDF, 74 ans.

Ces problèmes, et quelques autres, sont parfaitement connus des deux formations. Elles ont pourtant décidé d'attendre le mois de janvier pour régler leurs différends, y compris dans les régions qui ne posent pas de problème de présidence, comme la Haute- Normandie ou le Languedoc-Roussillon, où l'encombrant Jacques Blanc (UDF) fait sa cuisine sans en référer à quiconque. La seule avancée de cette réunion a été de confirmer deux présidents sortants contestés: en Lorraine, le RPR François Guillaume, tout content d'avo