Il a fait voeu qu'ils s'impliquent davantage dans la démocratie
locale.
Voeux, suite. Hier, le président de la République, qui enchaîne cérémonie sur cérémonie, s'est penché sur le sort des militaires, le premier des socialistes, François Hollande, a parlé «idéal»... et le communiste Jean-Claude Gayssot a évoqué l'ambiance dans l'équi-pe Jospin. Chirac. Dans la foulée du Conseil des ministres, Jacques Chirac a reçu les voeux des armées. Après avoir souligné «l'immense responsabilité» qui incombe aux militaires «assurer la sécurité de la patrie en faisant, s'il le faut, le sacrifice de leur vie» , il a souhaité que s'engage une réflexion sur leur place dans la société: «Aujourd'hui, rien ne devrait plus s'opposer à ce que la démocratie locale puisse s'enrichir des compétences de ces concitoyens en uniforme et de leur attachement au service public.»
Jusqu'à présent, le colonel était le père de son régiment. Désormais, il pourra être le maire de sa commune. Sans avoir le droit d'adhérer à un parti politique, les militaires peuvent actuellement se présenter à des élections, mais pas dans une circonscription ou une municipalité où ils ont exercé des responsabilités. Jacques Chirac a reçu ensuite les voeux des Etats ayant conclu des accords particuliers avec la France, puis ceux du corps diplomatique. «1998 sera d'abord l'année de l'Union européenne», a assuré le Pré-sident, avant d'enchaîner: «Dans moins d'un an, l'euro sera créé. Ce sera un événement sans précédent dans l'Histo