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Libération

RPR et UDF, le grand marchandage des régions. Les négociations bloquent notamment sur la Bretagne et l'Ile-de-France.

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publié le 8 janvier 1998 à 17h53

Avis de tempête sur les négociations RPR-UDF pour la constitution de

listes communes en vue des régionales. «Je ne pensais pas que ce serait aussi dur», dit un participant. «Nous sommes à peu près en désaccord sur tout», renchérit un autre. Une première réunion, mardi, s'est conclue sur un constat d'échec. De l'avis général, «l'ambiance n'était pas très sympathique». Après plusieurs prises de bec, surtout à propos de la région Bretagne, rendez-vous a été pris pour le lendemain. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, les électeurs de l'opposition devront attendre encore un peu pour connaître le nom des candidats qui brigueront leurs suffrages le 15 mars. Certains participants à ces négociations ont cru toutefois déceler hier «une tendance à l'amélioration» en fin de journée, après une succession de sérieux coups de vent dans l'après-midi. D'autres, notamment à l'UDF, étaient moins optimistes. Tous se sont séparés après moins de deux heures de réunion en promettant de se revoir la semaine prochaine, après réflexion. Mercredi prochain, le bureau politique de l'UDF sera saisi par ses négociateurs de deux sujets particulièrement délicats: la Bretagne et l'Ile-de-France. Les discussions officielles ne reprendront qu'après.

Le RPR, qui tient son conseil national le 17 janvier et ses assises le 31, est le plus pressé d'en finir, pour apporter d'ici là à ses militants le fruit prometteur de négociations avantageuses. Léo en primeur. Du coup, l'UDF a décidé de prendre son temps