A gauche, les nuits sont à peine plus calmes que les jours. C'est
une interminable répartition des places sur les listes régionales. Initialement c'était au temps où la majorité plurielle vivait sa lune de miel , l'affaire devait être conclue à Noël. Hier soir, elle était encore sur le métier. Le bureau national du PS procédait à ce qu'il espère être d'ultimes ajustements. Dans bien des endroits, c'est encore la pagaille: localement, les alliés n'arrivent pas à confectionner leur millefeuilles, et la cacophonie au sommet n'est pas faite pour les y inciter. Demain, le PS organise à Paris, à la maison de l'Amérique latine, une rencontre de la gauche plurielle, avec toute la famille autour de François Hollande et de Robert Hue. Tout doit être bouclé.
Lundi, François Hollande a reçu Jean-Pierre Chevènement coiffé de sa casquette de président du Mouvement des citoyens, et pas content du tout du sort réservé à ses camarades: une grosse vingtaine en place éligible. Le ministre de l'Intérieur a obtenu qu'un petit effort soit fait, notamment sur la liste parisienne. Les Verts, eux, peuvent d'ores et déjà compter sur 80 candidats éligibles sur des listes plurielles dans une quinzaine de régions (Alsace, Aquitaine, Auvergne, Bourgogne, Bretagne, Centre, Franche-Comté, Ile-de-France, Midi-Pyrénées, Pays de l a Loire, Limousin, Picardie, Poitou-Charentes, Provence-Alpes-Côte-d'Azur, Rhône-Alpes). Ailleurs, ils partiront seuls, et notamment dans le Nord-Pas-de-Calais, où ils aimeraient