Un bras de fer est engagé au sein du RPR quant à la présence ou pas
de Claude-Annick Tissot (RPR) sur la liste aux élections régionales conduite à Paris par Edouard Balladur. L'ancien Premier ministre, qui devrait présenter sa liste demain, n'est toujours pas parvenu à régler ce cas épineux. A travers le cas Tissot, les gaullistes n'en finissent pas de solder des comptes chiraquo-balladurien et de lourds contentieux entre la mairie de Paris et la région Ile-de-France.
Soutien discret. Surnommée la «Madame propre du RPR», Claude-Annick Tissot a été, voilà deux ans, à l'origine des révélations sur les attributions de marchés publics des lycées au conseil régional d'Ile-de-France. Présidente de la commission d'appels d'offres, elle en a inlassablement pointé les dysfonctionnements tout en en rendant responsable Michel Giraud (RPR), président (balladurien) du conseil régional, et une partie de son administration. Après avoir été contrainte à démissionner de son poste, puis à quitter le groupe RPR de la région (sans pour autant être exclue du mouvement gaulliste), Claude-Annick Tissot devait perdre son poste de membre de la commission permanente" et siéger comme simple conseiller régional non inscrit. En septembre dernier, elle était mise en examen à la suite d'une plainte en diffamation de Michel Giraud. Le président de la région pouvait savourer sa revanche. Lâchée par les siens à la région, cette chiraquienne a toujours pu compter sur le soutien discret mais efficace de l'Hôtel