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Libération

Le PS landais garde le siège d'Emmanuelli. A Metz, la circonscription devrait rester au RPR.

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publié le 26 janvier 1998 à 16h54

Un socialiste, Joël Goyheneix, 42 ans, principal de collège, succède

dès le premier tour dans la troisième circonscription des Landes au socialiste Henri Emmanuelli, dont la condamnation dans l'affaire Urba a été confirmée en décembre dernier. Dans la troisième circonscription de Moselle, Marie-Jo Zimmermann, RPR, arrive en tête de la législative partielle destinée à pourvoir à la succession de Jean-Louis Masson, RPR, déclaré inéligible pendant un an par le Conseil constitutionnel, après l'invalidation de son élection de juin dernier. Les résultats du premier tour des deux partielles qui avaient lieu hier ont confirmé les tendances exprimées en juin 1997.

Dans les Landes, donc, Joël Goyheneix, soutenu par le député déchu, n'a eu besoin que d'un seul tour de piste ­ là où Henri Emmanuelli avait dû en accepter deux il y a huit mois. Ce nouveau député, qui a fait campagne en expliquant qu'il laisserait son fauteuil à l'ancien trésorier du Parti socialiste dès que celui-ci retrouverait ses droits civiques, a d'emblée rassemblé 53,77% des suffrages. L'effet Emmanuelli, s'il en fut, a joué à plein dans ce fief socialiste de toujours. La droite, qui faisait 29,28% en juin, a à peine maintenu ses positions (30,96% des voix) dans un scrutin marqué par un taux d'abstention de 43,23%.

En revanche, en Moselle, la droite est bien partie pour conserver le siège du RPR Jean-Louis Masson, qui siégeait à l'Assemblée nationale sans discontinuer depuis 1978, encore que Marie-Anne Isler-Béguin, po