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Libération

L'ultra-gauche de tous les combats des chômeurs.

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Manifestations, occupations...
publié le 29 janvier 1998 à 16h05
(mis à jour le 29 janvier 1998 à 16h05)

Précision

Suite à l'article «L'ultragauche de tous les combats des chômeurs» (Libération du 29 janvier), l'«Alternative libertaire» précise qu'elle n'a pas participé à l'occupation du siège du PS le 22 janvier.

Anarchistes, communistes libertaires, antifascistes, bref, l'ultragauche dans tous ses états s'est retrouvée aux côtés des chômeurs. A l'origine de l'occupation du siège du PS le 22 janvier à Paris, on trouve le groupuscule«Alternative libertaire». Ses membres, dont certains militent à Sud, sont aussi engagés dans les Scalp (Section carrément anti-Le Pen)-Réflex. Les«Jeunes contre le racisme en Europe» (JRE) ont participé à l'occupation du Conseil économique et social. Forts de 600 militants, nés en 1993 du Comité pour l'internationale ouvrière (CIO), une branche trotskiste, ils se sont manifestés lors de la lutte des sans-papiers qu'ils lient à celle des chômeurs car«le racisme est d'abord une question sociale.»

Plus puissante, la Confédération nationale du travail (CNT) brandit l'étendard de l'anarcho-syndicalisme. Née en 1945, ressuscitée dans la foulée des mouvements de cheminots et d'étudiants de l'hiver 86, elle s'est aussi illustrée lors des grèves de décembre 1995. Elle revendique 3000 adhérents implantés sur certains campus (Nanterre, Saint-Denis, Tolbiac) et dans quelques secteurs (instituteurs, postiers, intermittents du spectacle). Ses militants ont participé à de nombreuses occupations d'Assedic (Arras, Lyon, Béthune), et ont été de toutes les manifs. Y co