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Libération

Le Premier ministre satisfait de son travail. Jospin insiste sur les acquis économiques.

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publié le 13 février 1998 à 20h14

Lionel Jospin est content du chemin parcouru. Après huit mois de

pouvoir et à un mois des régionales, le Premier ministre a fait hier matin sur Europe 1 le bilan de son action. Et, somme toute, il juge celui-ci globalement positif. «Nous sommes au début, c'est un début satisfaisant», a-t-il dit, en ajoutant, modeste: «Réussir, il est beaucoup trop tôt pour en parler.» Passant en revue les dossiers d'actualité, le Premier ministre s'est d'abord réjoui des manifestations qui ont eu lieu mercredi en Corse pour condamner le terrorisme et dans lesquelles il voit «quelque chose de positif, qui nous permet de penser que nous serons entendus quand nous agirons». Déterminé à «établir l'Etat de droit» en Corse, il a insisté sur son identité de vue avec Chirac: «J'ai dit au président de la République que j'aurai besoin de lui, notamment lorsqu'on pense à ce qu'est la composition politique en Corse.» Dans la foulée, Jospin a évacué les critiques sur sa proposition de limitation du cumul des mandats: «J'ai modéré ma démarche pour qu'elle soit volontariste et réaliste. J'ai pris mes responsabilités. Le gouvernement prendra les siennes, et puis l'Assemblée et le Sénat auront à prendre leurs responsabilités.» Et il a rappelé à l'ordre les Verts et le PCF, dont il a jugé qu'ils s'étaient «un petit peu égaillés» durant la crise des chômeurs. Mais, surtout, Jospin a insisté sur les acquis de son travail, notamment en matière économique: les emplois-jeunes «qui montent en puissance», le transf