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Libération

Régionales 98. Nord : le choc de la majorité plurielle. Bataille au sommet entre la Verte Blandin et le socialiste Delebarre.

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publié le 16 février 1998 à 18h09

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Dans l'article consacré aux régionales dans le Nord-Pas-de-Calais (Libération du 16 février), les déclarations de Marie-Christine Blandin, en cas de score à 8%, étaient: «Nous serons dans la majorité plurielle avec une présidence Delebarre.» Michel Delebarre a une garde-robe bien remplie. Des habits de clown, une veste bariolée pour le bal du samedi soir et une tenue de marin qui rentre de six mois de pleine mer pour le carnaval. Mais c'est d'un costume de président du conseil régional du Nord Pas-de-Calais dont il rêve depuis six ans. «Tradition». Le député-maire socialiste de Dunkerque ne rigole pas. De cette longue nuit de mars 1992 où il fallut, faute de majorité absolue de gauche, céder la présidence de région à une inconnue de chez les Verts, élue dans le Pas-de-Calais avec 6,3% des voix, il ne veut pas parler. Blessure personnelle? Réponse blindée: «Je fais de la politique, moi, j'ai assumé des échecs et des réussites.» D'une autre nuit de marchandage qui à la mi-mars accoucherait encore d'une Marie-Christine Blandin présidente, il ne veut pas y songer. Pas même comme cauchemar: «ça va se régler dans les urnes, pas dans une négociation sur un coin de table. La dernière fois, la présidence, c'était le prix à payer pour arrimer les Verts à la gauche. Aujourd'hui on discute entre formations de gauche. Il y a des traditions à gauche, il ne faut pas les bouleverser.»

Les bonnes manière à gauche veulent que le PS soit devant et les autres derrière, elles ne s'accom