Précision
Contrairement à ce que pouvait laissait croire notre article d'hier sur Rhône-Alpes, la désignation d'Etienne Tête (Vert) en position éligible sur la liste de la gauche plurielle dans le Rhône a été finalement entérinée par un vote majoritaire de sa formation.
Lyon, envoyé spécial.
Ce n'est plus une élection, c'est une foire aux jeunes, une chasse au casting, une bourse aux nouvelles bouilles. En Rhône-Alpes, gauche et droite préparent le scrutin régional en se livrant à une course effrénée au renouvellement. A droite, l'UDF Charles Millon, président sortant, affirme défendre d'abord son bilan, mélange subtil de bonnes intentions et de coups médiatiques: le chèque-culture, les aides aux jeunes, les 32 heures payées 35. Mais, de ses documents de campagne, on retient surtout la liasse de statistiques sur l'âge moyen des candidats, la part réservée aux femmes, le poids des sortants («seulement cinq» dans le Rhône), etc. Quant à la gauche, emmenée par Jean-Jack Queyranne, secrétaire d'Etat à l'Outre-mer, si elle entend profiter de la dynamique nationale en faisant campagne sur les 35 heures et les emplois jeunes, elle mise avant tout sur ses listes rose-rouge-vert. Avec, là aussi, un gros plan sur le rajeunissement, la féminisation, les nouveaux venus. Comme si, dans cette région où l'issue du scrutin demeure relativement ouverte malgré un net avantage à la droite , les deux camps s'étaient convaincus que la victoire était, pour l'essentiel, affaire d'affiche.
Féminisa