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Libération

Retouche ministérielle après les élections. Jospin devra aussi remplacer ses ministres qui choisiront le mandat local.

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publié le 24 février 1998 à 18h51

Seule certitude à propos de l'éventuel remaniement

d'après-régionales: la création d'un secrétariat d'Etat à la Ville. Croulant sous le poids des dossiers sociaux (emplois-jeunes, 35 heures, Sécurité sociale), Martine Aubry, qui a aussi en charge la Ville, réclame de l'aide depuis plusieurs semaines. Claude Bartolone, maire du Pré-Saint-Gervais et président de la Commission des finances, serait bien placé pour le poste. Non seulement il est jugé «capable», mais, en plus, il est fabiusien; il comblerait un manque de l'équipe actuelle, qui ne compte qu'un proche du président de l'Assemblée nationale. Seul problème, il y a neuf mois, «Barto» avait déjà décliné un poste de secrétaire d'Etat à la Santé, exigeant d'être au moins ministre délégué; sera-t-il plus souple cette fois? Martine Aubry, elle, ne souhaite guère avoir un ministre délégué dans les pattes. Le dossier en est là. Les autres hypothèses, comme Jean-Pierre Sueur, maire d'Orléans et auteur d'un rapport sur la politique de la ville remis il y a dix jours, ou Marylise Lebranchu, secrétaire d'Etat aux PME et proche d'Aubry, ne semblent pas devoir se concrétiser.

La parole à tous. Lionel Jospin va aussi devoir trancher la question de la fonction de porte-parole du gouvernement, dévolue depuis juin dernier à Catherine Trautmann, mais que celle-ci a laissée en jachère. Pas sûr, pourtant, qu'il la déleste du dossier. «Pour Jospin, c'est chaque ministre qui doit être porte-parole de la politique du gouvernement», explique u