Les candidatures au second tour des élections cantonales sont
officiellement closes depuis mardi 18 heures, ce qui n'exclut pas les désistements de dernière minute, alors qu'avancent les tractations plus ou moins discrètes pour les présidences de région. A ce jour, le Front national s'est maintenu partout où il le pouvait, soit dans plus de 300 cantons. Seuls une poignée d'entre eux ont fait exception, notamment à Torcy (Seine-et-Marne), dans l'Oise (lire ci-dessus), à Moissac II (Tarn-et-Garonne), à Agen (Lot-et-Garonne) et à Montargis (Loiret), alors que les lepénistes étaient en situation de se maintenir en triangulaire.
En Bourgogne, il semble y avoir eu un échange de bons procédés dans l'Yonne: un divers-droite, pourtant arrivé devant le FN, a été fermement invité à s'effacer au profit de ce dernier à Sens - il l'a fait, tout en dénonçant les «pressions» dont il était l'objet; en contrepartie, un FN s'est retiré de la compétition à Pont-sur-Yonne, pour la plus grande joie du candidat RPR. Dans la Drôme, le sortant divers-droite de Bourg-de-Péage a cru devoir laisser FN et PS en face à face.
En revanche, dans le Vaucluse et dans le Var, se sont constitués des «fronts républicains» relativement discrets. Ainsi, le socialiste s'est effacé à Orange-est, pour contrer l'élection de Marie-Claude Bompard, épouse du maire frontiste de la ville. Dans trois cantons de Toulon, la droite, arrivée en troisième position, s'est sabordée pour laisser gauche et FN face à face. Même chose da