Menu
Libération

Les départements élisent leur tête. Les présidents de conseils généraux sont choisis aujourd'hui.

Article réservé aux abonnés
publié le 27 mars 1998 à 21h34

Renouvelés par moitié dimanche dernier, les quatre-vingt-dix-neuf

conseils généraux de France métropolitaine et d'outre-mer élisent aujourd'hui leur président. Dans la majorité des cas, il ne s'agit guère que de la reconduction des sortants. Présidences socialistes. Un tiers des départements devrait néanmoins changer de patron. Dimanche dernier, la gauche a conquis dix nouveau conseils généraux, qui s'ajoutent aux vingt-quatre dont elle détenait la présidence (dont quatre dans les Dom): l'Aisne, l'Allier, l'Ardèche, l'Essonne (lire page 12), le Finistère, le Gers, la Meurthe-et-Moselle, le Nord, le Puy-de-Dôme et les Pyrénées-Orientales. Le PS compte rafler la mise, en empochant la présidence de la quasi-totalité d'entre eux. Au PCF est réservé l'Allier, qui s'ajoutera aux deux départements ­ la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne ­ qu'il dirige déjà. Le Mouvement des citoyens garde son Territoire de Belfort. Mais cela se complique avec le Parti radical de gauche. Il préside actuellement trois départements, il en voudrait plus. Or les socialistes ont besoin des voix des radicaux de gauche pour l'emporter dans la région Midi-Pyrénées, toujours dépourvue de président après la démission de Marc Censi, élu lundi avec les voix du Front national" En Haute-Saône, dans le Vaucluse, la Drôme, et les Alpes-de-Haute-Provence, droite et gauche sont arrivées à égalité à l'issue du scrutin de dimanche. Dans ce cas, l'élection se fait au bénéfice de l'âge: la gauche devrait récupérer la H