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Libération

Chirac veut solenniser l'entrée dans l'euro. Il tiendra demain une conférence de presse.

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publié le 15 avril 1998 à 1h06

Jacques Chirac n'est pas un fana des conférences de presse, sauf à

l'étranger ou en clôture des sommets européens. Jeudi, pourtant, le chef de l'Etat a décidé d'en tenir une à l'Elysée sur «l'ensemble des questions européennes». La veille, le gouvernement aura communiqué à la Commission de Bruxelles son plan d'action contre le chômage et, le 2 mai à Bruxelles, le sommet européen devrait officialiser la liste des onze pays, dont la France, qualifiés pour l'euro au 1er janvier 1999. Le président de la République s'était «réjoui» de cette dernière décision et avait rendu hommage aux «gouvernements successifs» et aux Français, pour «leurs efforts».

Le chef de l'Etat compte aussi évoquer la question de la présidence de la Banque centrale européenne, chargée de la gestion de l'euro. Le sujet sera abordé lors du sommet de Bruxelles. La France défend la candidature de Jean-Claude Trichet, actuel gouverneur de la Banque de France et bête noire des antimaastrichtiens.

Plutôt habitué aux prestations télévisées, Jacques Chirac préfère, cette fois, le genre plus solennel du «point de presse» pour honorer «cette étape historique dans la construction européenne». Ce sera le troisième du genre après celui du 13 juin 1996, où il avait annoncé la reprise des essais nucléaires, et celui du 14 juillet 1996, où, pour sa première garden-party élyséenne, il avait cherché à se démarquer des entretiens télévisés de François Mitterrand, avant d'y prendre goût l'année suivante.

En choisissant ce type d'in