En plus de sa lettre, Michel Pinton a adressé à la presse un texte
détaillant sa pensée. Extraits.
«Dans notre société française malade, deux cellules encore saines, la famille et la commune, sont menacées d'un affaiblissement catastrophique. Le poison qui risque de les infecter n'a pas encore de nom: on a parlé de Cucs, de PIC, aujourd'hui de Pacs. ["] Qui réclame cette loi? Une seule [catégorie, ndlr] s'agite: celle formée par les homosexuels ["] Encore aujourd'hui, la mairie et le mariage sont les deux institutions les plus respectées des Français. A notre époque d'ébranlement de tous les piliers qui soutiennent la société, la sagesse commande de les préserver jalousement de toute atteinte. Hélas, le Pacs n'a pas de tels scrupules ["] On ne voit pas pourquoi le maire, et, par sa personne, la République tout entière, doit sceller dans la solennité d'une fête publique un contrat aussi sommaire. Et puis le maire sera obligé, par la loi, d'accorder les mêmes honneurs à d'autres unions: mariages homosexuels en premier lieu, mais aussi entente d'intérêts entre un frère et une soeur, voire combine entre deux copains désireux d'échapper à des impôts trop lourds ["] Le garde des Sceaux, après avoir cédé sur le principe, croit pouvoir résister à certaines demandes qui vont beaucoup plus loin: des collectifs d'homosexuels réclament, pour les couples formés par le Pacs, le droit d'adopter des enfants, de «procréer» par insémination artificielle et d'étendre le bénéfice du contrat à