François Bayrou, président de Force démocrate, est optimiste, Alain
Madelin, président de Démocratie libérale, bougonne, Thierry Cornillet, le président du Parti radical, s'inquiète du sort du radicalisme et les lieutenants de François Léotard, président de l'UDF, affirment que les choses avancent dans la bonne direction. Bref, la routine.
Hier soir, le bureau exécutif de l'UDF s'est réuni pendant plus de deux heures pour plancher sur les modalités de la consultation des 96 000 adhérents de la confédération libéralo-centriste. Lesquels doivent normalement donner leur avis «avant l'été», en fait avant le 6 juin, date probable de la réunion d'un conseil national exceptionnel censé déterminer l'avenir de l'UDF. Les différents protagonistes devaient donc se mettre d'accord sur les questions à poser.
Pas d'accord définitif. Comme toujours, l'opération s'est révélée délicate. Et à l'issue de la réunion, les participants expliquaient que rien n'était «définitif», qu'un geste de mauvaise humeur était toujours possible, et l'équilibre du questionnaire, susceptible d'être remis en cause. Mais, sauf coup de théâtre, la consultation des adhérents devrait comporter quatre questions: êtes-vous, premièrement, pour le statu-quo? Deuxièmement, pour une formation nouvelle organisée en «courants»? Troisièmement, pour une UDF organisée en deux pôles, l'un libéral, l'autre centriste? Ou quatrièmement, pour la création d'un seul grand parti de droite, avec la fusion avec le RPR?
Elaborer ces quatre