A Paris, aux côtés de Jacques Toubon et à la tête de l'Association
des amis de Jacques Chirac, Bernard Pons (RPR) est sur tous les fronts. Dans le dernier numéro de la lettre de l'association qu'il préside, il écrit «qu'il n'est pas absurde (") de penser que l'actuelle législature n'ira pas à son terme. Comment des gaullistes pourraient-ils imaginer de gaieté de coeur que se déroule une cohabitation de cinq ans tellement contraire à l'esprit des institutions?». «Deuxième gauche». Combatif, l'ancien ministre des DOM-TOM, qui organise une série de «dîners républicains» le 7 mai, pour le 3e anniversaire de l'élection de Jacques Chirac, appelle «les amis du Président à ne pas se reposer dans l'attente d'échéances lointaines». Pour mobiliser les troupes, il cogne: «Les socialistes sont des démocrates, mais ils ne sont plus républicains: la deuxième gauche, qui est actuellement au pouvoir, aiguillonnée par des mouvements gauchistes, s'est rapprochée des thèmes des libéraux américains: laxisme en matière de moeurs et de sécurité, exaltation des communautarismes, complaisance à l'égard des immigrés clandestins, dénigrement de la valeur travail, mondialisme naïf, réduction du temps de travail, prurits de modernisation de la vie politique, affaiblissement du principe d'autorité. (") Ces valeurs ne sont pas les nôtres. (") Ressaisissons-nous autour de valeurs républicaines, autour de la Nation, du progrès, d'un Etat plus allégé et plus efficace mais revêtu de toute son autorité. Dans