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Libération
Interview

«Respecter l'identité des différentes composantes». Pour François Fillon il ne s'agit pas d'une fusion.

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publié le 16 mai 1998 à 1h25

François Fillon, député de la Sarthe et président du Conseil

régional des Pays-de-la-Loire, est porte-parole du RPR.

A peine baptisée Alliance, la confédération RPR-UDF est contestée en justice par un syndicat policier du même nom. Mauvais présage? Je ne suis pas superstitieux. Nous sommes au début d'un processus et le mot Alliance doit être pris au sens large. Le nom symbolique de notre union n'est pas encore définitivement arrêté.

Vous parlez d'une présidence tournante, d'un secrétariat permanent, ... Mais concrètement, comment ça va se passer? Un cadre a été défini, des propositions avancées, reste désormais les détails. Toutes ces questions vont faire l'objet de discussions entre les différents partenaires de cette confédération et au sein de chaque formation, qui vont devoir se prononcer. Tout est discutable et envisageable. Même le tirage au sort pour le premier Président de cette confédération. L'UDF aussi est une confédération. Ça ne marche pas très bien. Ne craignez-vous pas qu'il en soit de même demain avec l'Alliance?

Je suis optimiste pour deux raisons: l'attente très forte de l'électorat qui nous force à adopter une attitude de coopération responsable et efficace; la souplesse du dispositif qui pose le principe de la différence des sensibilités politiques.

Philippe Séguin prônait la nécessité pour le RPR de retrouver son identité. Il avait même envisagé pour les prochains rendez-vous électoraux des primaires à droite. Cette stratégie est-elle remise en cause? Pa