1964. «Pen Duick II». En contreplaqué, il est très léger, peu voilé et peut être mené par un seul homme à travers l'Atlantique. Tabarly aligne la plus grosse unité à la transat anglaise de 1964. Trois aménagements des «Pen Duick» sont présents: la bulle en Plexiglas pour observer par mauvais temps, la selle de Harley Davidson pour cuisiner à l'aise et la table à cartes qui compense l'inclinaison.
1967. «Pen Duick III». Pour les courses en équipage, Tabarly a sorti son savoir-faire: coque en alu soudé, avant à guibre (légère inflexion de la proue), et le gréement de goélette, qui exploite un trou dans la jauge (la méthode pour «handicaper» des navires de tailles et de formes différentes). «Pen Duick III» gagne le Fastnet,la course la plus réputée, et même, aux antipodes, Sydney-Hobart.
1968. «Pen Duick IV». Le plus innovant. Tabarly introduit le trimaran de course. Plus de 20m, des flotteurs de chaque côté et un mât-aile, hélas! pas très au point. Terminé en catastrophe en 1968 pour cause de grève, «Pen Duick IV» heurte un cargo lors de la 3e édition de la transat anglaise. En 1972,Colas l'amène à la victoire, puis disparaît avec lui (rebaptisé «Manureva») dans l'Atlantique.
1969. «Pen Duick V». Pour la course presque confidentielle, la Transpacifique San Francisco-Tokyo, Tabarly fait construire «Pen Duick V». Un monocoque doté de ballasts à eau de mer pour compenser un lest très léger. C'est l'ancêtre des batea