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Libération

Les députés UDF se choisissent un nouveau président. Six candidats en lice pour succéder à Bayrou.

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publié le 16 juin 1998 à 3h37

François Bayrou passe la main. Ambitionnant de succéder à François

Léotard, qui quittera en septembre la présidence de l'UDF, il cède celle du groupe à l'Assemblée nationale. Un groupe amputé de la plupart des députés libéraux, partis vivre sous leur propre bannière avec Alain Madelin. Six candidats sont en lice aujourd'hui pour lui succéder. Gilles de Robien (Démocratie libérale, Somme) et ancien président de groupe UDF, a la préférence du président de Force démocrate. Il est le candidat d'«ouverture» idéal, dans un groupe majoritairement centriste, pour rassurer tous les non-madelinistes et les persuader de fusionner avec lui dans l'UDF nouvelle version. Mais Philippe Douste-Blazy (Force démocrate, Hautes-Pyrénées) est venu perturber les plans de l'ancien ministre de l'Education nationale en voulant se présenter à tout prix. La candidature d'Anne-Marie Idrac (FD, Yvelines), une fidèle de François Bayrou, est alors tombée à pic pour diviser les voix centristes. Et tenter de faire passer Robien au troisième tour. Dans ce contexte, Douste-Blazy pourrait retirer sa candidature au dernier moment. Et François Sauvadet (DL, Côte-d'Or) créer la surprise en ramassant les voix de ses amis «refondateurs» ainsi que celles de centristes lassés des stratégies d'appareils. Les deux autres candidats, Pierre Albertini (PPDF, Seine-Maritime) et Pierre-André Wiltzer (AD, Yvelines), n'ont que très peu de chance dans la course. Soixante-neuf députés devraient participer au vote. Ni Charles Mil