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Libération

Nomination du président de l'intergroupe parlementaire. Séguin veut accélérer la cadence.

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publié le 8 juillet 1998 à 7h27

Branle-bas au RPR. Philippe Séguin ne rêve pas qu'au Mondial.

«J'aime l'amour. Le coïtus interruptus n'est plus de mon âge», a affirmé, hier, le président du mouvement gaulliste devant le bureau du groupe à l'Assemblée nationale. Le constat s'adresse aux sourds et aux malentendant de l'Alliance, Jean-Louis Debré en tête, qui bloquent la création d'un intergroupe parlementaire. «On peut penser tout ce qu'on veut de l'Alliance, mais l'opinion est unanime pour l'approuver et le président de la République la réclame. Elle est donc incontournable. Y renoncer provoquerait une immense déception», a poursuivi le président du RPR en se disant fatigué de voir tous les projets de l'opposition saboter par les guerres de chapelles. Un rien désabusé, il a même laissé entendre, une fois de plus, qu'il pourrait bien donner sa démission de la présidence du mouvement gaulliste.

Le patron du groupe, Jean-Louis Debré a tenté d'expliquer pour quelles raisons il avait décidé de repousser à l'automne l'élection d'un président de l'intergroupe de l'Alliance réclamée, pourtant, par le secrétaire général du RPR, Nicolas Sarkozy, ou le président de DL, Alain Madelin. Pour défendre ses intérêts, le député de l'Eure a préféré se défausser sur Philippe Douste-Blazy et José Rossi, ses collègues de Force démocrate ou de DL: «Tous les deux m'ont dit qu'ils étaient carrément contre. Douste m'a même confié: "Je viens d'être élu. Ça a été difficile. Je veux profiter un peu de la présidence du groupe.» Comme c'e