Paris, c'est fini. A moins d'un ultime soubresaut ce week-end,
Jacques Toubon devrait annoncer mardi au plus tard la dissolution de son groupe dissident à l'Hôtel de Ville, comme le prévoyait le protocole d'accord signé fin mai avec le maire de Paris, Jean Tiberi, sous l'égide de Philippe Séguin. Jusqu'au dernier moment la date butoir est fixée au 30 juillet , l'ancien garde des Sceaux a fait de la résistance. Avec Bernard Pons, député de Paris, en donneur de solutions.
Les tractations ont duré toute la semaine, tant à l'Hôtel de Ville que rue de Lille, au siège du RPR. Jacques Toubon a rencontré coup sur coup Philippe Séguin et Nicolas Sarkozy, secrétaire général du RPR, et repris langue avec Jacques Chirac. Il doit d'ailleurs encore, ce week-end, s'entretenir avec le chef de l'Etat, avec lequel il était en froid depuis son coup de force d'avril contre le maire de Paris.
Tous ses interlocuteurs ont été formels et lui ont exprimé leur agacement de le voir traîner les pieds pour respecter l'accord. En fait, Jacques Toubon cherche à trouver une voie de sortie honorable. Bernard Pons lui en a soufflé une: transformer le groupe Paris en «amicale» ou en association. Au RPR comme à l'Elysée, ce scénario est totalement acceptable. Désormais placé sous la tutelle d'un conseil du maire, une instance qui rogne ses pouvoirs, Jean Tiberi devrait, quant à lui, clamer qu'il a définitivement gagné" Commissaire européen. Au cours de ses entretiens, Jacques Toubon a également évoqué son aven