Que les quatre élus ne s'inquiètent pas. Ils auront bientôt
confirmation que, comme Alain Madelin l'a toujours dit, il n'y aura aucun accord et aucune alliance avec le Front national.» C'est en ces termes que l'entourage d'Alain Madelin a tenté hier de calmer le jeu, après la constitution d'un front anti-Jacques Blanc au sein de DL (Libération d'hier). Trois députés (et non quatre comme nous l'indiquions, Pierre Lequiller, député des Yvelines, n'ayant finalement pas signé le com- muniqué) et un sénateur, tous DL, ont critiqué l'absence de débat interne avant l'adhésion au groupe DL à l'Assemblée nationale de Jacques Blanc, élu à la présidence de la région Languedoc-Roussillon avec l'appui du Front national. Ils ont aussi annoncé la création au sein de la formation politique d'Alain Madelin, d'un courant «centre réformateur et libéral».
Pour François Goulard, député DL du Morbihan, «le seul reproche que l'on peut faire à Jacques Blanc concerne les conditions de son élection», mais, ajoute-t-il, «ce vote ne lie pas: il concerne celui qui l'émet, non celui qui le reçoit», a-t-il déclaré à Libération. Dans la Croix, Philippe Vasseur, vice-président de DL, affirme que le «seul objectif» de DL est de «faire revenir les électeurs de droite partis au Front national». Avant les régionales, Philippe Vasseur, qui visait la tête de la région Nord-Pas-de-Calais, avait annoncé qu'il ne récuserait aucune voix d'où qu'elle vienne.
Pour Libération, José Rossi, président du groupe DL à l'Assembl