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Libération

L'agenda chargé de la ministre de la Solidarité. Outre la poursuite de la réforme des hôpitaux, le gros dossier de la rentrée reste le dérapage de l'assurance maladie.

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publié le 25 août 1998 à 8h15

Dans le gouvernement Jospin, les travaux d'Hercule sont féminins. En

un an, Martine Aubry a accumulé les réformes «de gauche», emblématiques des engagements pris durant la campagne des législatives anticipées (emplois-jeunes, 35 heures, réforme de la CSG, etc...), parfois au détriment d'autres dossiers qui, du coup, ont pris un caractère d'urgence.A la rentrée, une nouvelle remise de devoirs attend donc la numéro deux du gouvernement. Sécu, hôpital, mise en place des 35 heures": la pile de dossiers est impressionnante. Et l'agenda contient quelques jolies mines.

Sécurité sociale. Ce sera le dossier-vedette de la rentrée avec divers épisodes prévus jusqu'à la semaine du 26 octobre, date à laquelle les députés commenceront à examiner le projet de loi de financement de la Sécu (le PLFSS), qui va regrouper tous les sujets «chauds». A cette occasion, la droite, avec le RPR Patrick Devedjian en chef de file, a l'intention de livrer une bataille féroce. Fin août, Aubry va reprendre ses consultations avec les médecins et l'industrie pharmaceutique, dans l'optique d'endiguer les dérapages de la branche maladie. Les conventions passées entre les médecins et la Caisse nationale d'assurance maladie (Cnam) ayant été dénoncées par le Conseil d'Etat, la ministre doit ficeler un autre mécanisme de régulation économique, distinct des pénalités envisagées par le plan Juppé.

Entre le 15 et le 20 septembre, la commission des comptes de la Sécu se réunira. C'est après qu'Aubry présentera le PLFSS e