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Cohn-Bendit continue d'agiter les Verts.

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publié le 31 août 1998 à 8h37

Le Conseil national interrégional (Cnir) des Verts s'est achevé

hier, après des moments d'agitation provoqués par la candidature de Daniel Cohn-Bendit à la tête de leur liste aux élections européennes.

De longues heures ont été consacrées à la préparation des thèmes de campagne pour les européennes, et à celle des règles qui seront appliquées à la composition de la liste des Verts afin d'y faire respecter la parité et le principe d'une représentation proportionnelle de la minorité de la gauche du parti.

Cette minorité, dont le porte-parole est Philippe Boursier, n'a pas réussi à faire voter une motion exprimant des réserves sur la candidature de Daniel Cohn-Bendit. Elle contestait en particulier son inscription en tête de liste hors de toute application de la proportionnalité. Pour Philippe Boursier, la présence de Cohn-Bendit à la tête de la liste des Verts «va [leur] faire donner un coup de barre à droite». Bien que la candidature de Daniel Cohn-Bendit n'ait donné lieu à aucun vote hostile lors du Cnir, le «Parlement» des Verts qui se réunit tous les deux mois, elle a créé un malaise chez de nombreux militants qui l'ont perçue comme un parachutage trop vite entériné par la direction du parti.

Les Verts ont par ailleurs adopté une motion demandant au Parti socialiste de faire liste commune pour les élections sénatoriales du 27 septembre dans trois départements, Allier, Finistère et Hérault, «de telle sorte qu'un Vert puisse être élu dans chacun de ces départements».

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