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Libération

Paris: Goasguen rend à son tour les armes. Suivant l'exemple de Toubon, l'élu DL met fin à ses velléités putschistes.

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publié le 10 septembre 1998 à 11h36

Le replâtrage au sein de la droite parisienne se poursuit. Après

Jacques Toubon, rentré fin juillet avec les siens au bercail RPR du conseil de Paris, son principal allié dans son offensive anti-Tiberi, le vice-président de Démocratie libérale, Claude Goasguen, va lui aussi rentrer dans le rang. Il annoncera la semaine prochaine son retour au groupe municipal Paris-Libertés (composé d'UDF et de libéraux) présidé par Jacques Dominati, premier adjoint de Jean Tiberi. Claude Goasguen devrait entraîner avec lui au moins six des dix conseillers de Paris UDF ou DL encore apparentés au groupe dissident P.A.R.I.S., créé par l'ancien garde des Sceaux en avril dernier. Emmenés par l'ancien ministre Yves Galland, les quatre autres élus UDF toujours en rupture de ban, auxquels s'ajoutent deux apparentés RPR, pourraient créer un mini-groupe autonome au sein du conseil de Paris. S'estimant lâché par le RPR, Yves Galland avait appelé fin juillet à poursuivre «la rénovation» du fonctionnement de l'Hôtel de Ville.

«Ce n'est pas un retour trop glorieux mais le groupe P.A.R.I.S avait une cohérence en comprenant des élus à la fois RPR et UDF. Le RPR ayant abandonné la partie, nous ne souhaitons pas donner le sentiment d'une scission au sein de la tendance libéralo-centriste municipale», explique un proche de Claude Goasguen. Pour l'heure, les élus parisiens membres de DL n'envisagent pas de créer leur propre groupe au sein du conseil de Paris, à l'instar de celui qui a été créé à l'Assemblée na