La droite n'en a pas fini avec le Pacs, et tente de s'organiser pour
la bataille parlementaire qui va débuter la semaine prochaine en commission des lois. Mais les débats en son sein demeurent rudes (lire ci-dessous). Ceux qui se «posaient encore des questions» voient le calendrier législatif se refermer sur eux, les entraînant dans un affrontement peu constructif. «Ce texte vient au pire moment, quand l'opposition n'a rien d'autre pour réaffirmer une identité», regrette Jean-Luc Roméro, conseiller régional, membre du Comité politique du RPR et seul défenseur du Pacs à droite avec la député RPR du Maine-et-Loire, Roselyne Bachelot.
Au sein de l'UDF et de Démocratie libérale, les positions sont apparemment claires. Pierre Albertini, député UDF de Seine-Maritime, explique: «C'est le versant homosexuel qui pose problème, on ne veut pas de reconnaissance sociale du couple homo». Ce week-end, lors de ses journées parlementaires, l'UDF tentera d'expliquer les raisons de son opposition et choisira un porte-parole pour le débat public. Un dialecticien, capable de faire le grand écart entre les catholiques traditionalistes emmenés par Christine Boutin et les «modernes», tendance Douste-Blazy. La défense de la famille légitime sera assurée, au nom de DL, par le «jeune» Renaud Dutreil (38 ans), député de l'Aisne et Jean-François Mattéi, député des Bouches-du-Rhône, un «humaniste» qui tentera d'élever le débat lancé au ras des pâquerettes par le secrétaire général adjoint du groupe, G