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Libération

Le tiers du sénat est renouvelé dimanche. PS et RPR rêvent d'une petite victoire. Ils pourraient rafler quelques sièges aux centristes et aux radicaux.

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publié le 26 septembre 1998 à 10h31

Le renouvellement partiel du Sénat mobilise, dimanche, 50 645

«grands électeurs» (1), qui sont appelés à élire 102 sénateurs pour neuf ans. Seuls sont concernés les 37 premiers départements, de l'Ain à l'Indre, auxquels il faut ajouter le Territoire-de-Belfort, trois DOM-TOM (Guyane, Wallis-et-Futuna et Polynésie française), deux sièges pour les Français de l'étranger et deux élections partielles, l'une en Haute-Loire, l'autre dans le Puy-de-Dôme.

Les deux départements les plus peuplés, les Bouches-du-Rhône et la Gironde, attribuent respectivement sept et cinq sièges à la proportionnelle, les autres désignent leurs élus au scrutin majoritaire à deux tours.

Réforme. Après avoir qualifié la Haute Assemblée d'«anomalie parmi les démocraties» en avril dernier, Lionel Jospin devrait proposer, d'ici au printemps prochain, une réforme de ce mode de scrutin. L'objectif est d'accentuer la dose de proportionnelle en l'appliquant aux départements fournissant au moins trois sièges, pour rapprocher la représentation sénatoriale de la sociologie du pays. D'ici là, omniprésents au sein du collège électoral, ce sont encore les petits élus ruraux qui vont faire la loi ce week-end et assurer une grande stabilité au palais du Luxembourg.

Profitant de leur progression lors des municipales de juin 1995 et des scrutins régionaux et cantonaux du printemps dernier, les socialistes espèrent conquérir 4 à 6 sièges et atteindre, pour la première fois, un groupe de 80 élus (contre 74 sortants). Le PS enten