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Libération

Le RPR content de ce qui lui arrive. L'affaire du Pacs, la victoire au Sénat et les vicissitudes de leurs alliés ont rendu euphoriques les parlementaires gaullistes réunis à Menton.

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publié le 12 octobre 1998 à 13h03

Menton envoyé spécial

Après la déprime, l'euphorie. Ce week-end, les parlementaires RPR ont flotté sur un petit nuage. Et les socialistes n'y sont pas pour rien. La déroute du PS sur le Pacs, ajoutée à la victoire de Christian Poncelet à la tête du Sénat, plus quelques bons résultats dans des partielles, et voilà les gaullistes qui se croient à nouveau aux portes du pouvoir. Pour eux, nul doute, c'est reparti. Mais derrière Jacques Chirac.

«Le gouvernement et sa majorité dite plurielle ont mangé leur pain blanc», a martelé samedi Alain Juppé, avant que ça devienne un leitmotiv. «Ces journées viennent conclure une bien bonne et bien belle semaine pour l'opposition en général et le RPR en particulier», a renchéri le secrétaire général du mouvement, Nicolas Sarkozy, toujours «décomplexé et tranquille». Et Philippe Séguin en a remis une louche, hier, dans son discours de clôture, visant Lionel Jospin, qui «a fait montre d'une faiblesse coupable à l'égard des éléments les plus turbulents de sa majorité, qui accorde sa confiance à des gens peu capables».

Bourrasques. Certes, pour le président du RPR, «quelques hirondelles n'ont jamais fait le printemps». Il juge simplement encourageant de «contempler désormais un ciel où ne volent pas seulement des oiseaux de mauvais augure». Si ce n'est pour le gouvernement, qui, avec cette crise économique et financière, se retrouve «dans l'oeil du cyclone, prélude à de terribles bourrasques». Alors pas de quartier. Séguin prône une «opposition gl