Faut pas croire, il est aussi des jours d'affluence chez les députés
socialistes. Et ce mardi promet d'en être un. A 11 heures, le groupe PS se réunit, convoqué par un président, Jean-Marc Ayrault, sur les dents. Les élus vont être là avec leur mot d'excuse dans la poche et obligation de noter à l'encre rouge sur leur agenda les nouvelles dates du Pacs: 3 novembre (examen des motions de procédure), 7 et 8 attention week-end! (examen des articles) et mardi 10 (vote solennel). Le calendrier a été arrêté, hier, lors d'un déjeuner entre Lionel Jospin et Daniel Vaillant, ministre des Relations avec le Parlement.
En dépit du communiqué énervé qu'avait publié un peu plus tôt Jean-Marc Ayrault: «Toutes les informations concernant la date du dépôt d'une deuxième proposition de loi sur le Pacs émanent de personnalités qui ne sont pas habilitées à faire ce type d'annonce. Le groupe socialiste décidera de la date du dépôt de ce texte lors de sa réunion.» «Le petit problème, aujourd'hui, c'est Ayrault», confiaient plusieurs sources gouvernementales et parlementaires. «Il veut un engagement politique solennel du groupe, puisqu'il a été dit que certains députés avaient "voté avec leurs pieds en ne se déplaçant pas vendredi», explique son entourage. Mais le gouvernement n'avait pas envie de laisser le Pacs s'enliser et les règlements de comptes internes à la majorité plurielle occuper le devant de la scène. Il a donc pris les choses en main. Sans attendre la réunion de groupe, Daniel Va