Et vlan. La porte a claqué et la réunion a pris fin pour deux
syndicats de médecins qui ont tourné les talons sitôt qu'il a été question de «logique budgétaire». Hier matin, dans le cadre des négociations sur les futures conventions médicales, les trois caisses d'assurance maladie (salariés, travailleurs indépendants, agriculteurs) ont présenté un «contrat d'avenir» en quatre pages à leurs interlocuteurs. Le principe de sanctions en cas de dépassements des objectifs de dépenses de santé y figurait. Ce qui a suffi à motiver le départ du Syndicat des médecins libéraux (SML) et de la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF). Les autres sont restés mais ils ont tous, à l'exception de MG France favorable à une convention, réservé leurs positions. «Si on en reste là, nous ne reviendrons pas», clame Claude Maffioli.
Dix propositions. Le patron de la CSMF, principale organisation des médecins libéraux, ne pratique pourtant que la politique de la chaise vide. Depuis des semaines, il prépare le débat sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale qui s'ouvrira mardi à l'Assemblée nationale. Au lendemain de l'université d'été de la CSMF à Ramatuelle, le 18 septembre, il a collectionné les rendez-vous, une vingtaine à l'Assemblée. Sur le terrain, ses cadres ont reçu la consigne d'interpeller les députés de gauche comme de droite. Maffioli les a aidés en détaillant lui-même, auprès des élus, une liste de dix propositions, baptisées par quelques initiés les «amendeme