Accalmie à l'UDF. La hache de guerre est provisoirement enterrée
entre François Bayrou, président de Force démocrate et de l'UDF, et Philippe Douste-Blazy, président du groupe UDF à l'Assemblée nationale. Les deux hommes ont finalement signé la même motion pour le congrès de FD, qui se tiendra le 28 novembre à Lille. Cette motion proposera la fusion de leur parti avec la plupart des autres composantes de l'UDF. Flou. Les partisans de François Bayrou soupçonnaient l'ancien ministre de la Culture de vouloir profiter de l'unification de la confédération qui devrait avoir lieu le 29 lors d'un conseil national pour prendre la tête des centristes. Après plusieurs semaines de flou, un accord a été trouvé entre les deux rivaux. Le texte, rédigé par Anne-Marie Idrac, secrétaire générale de FD, et signé par les anciens ministres Jacques Barrot et Bernard Bosson, le député Marc-Philippe Daubresse, les sénateurs Jean-Jacques Hyest et Michel Mercier, sera adopté sans difficulté malgré la concurrence de treize autres motions émanant pour la plupart des fédérations. Il comporte une partie programmatique, notamment sur l'Europe.
Douste-Blazy a choisi d'éviter la guerre ouverte avec le président de l'UDF. En juin dernier, il avait marqué un point en se faisant élire président du groupe UDF à l'Assemblée, contre l'avis de Bayrou qui soutenait le député-maire d'Amiens Gilles de Robien. Mais il n'a pas pu ou pas su pousser plus loin l'avantage. «Il s'est rendu compte qu'il n'avait pas assez