Trouver enfin l'issue dans l'impasse des sans-papiers. Une trentaine
d'élus de gauche ont signé un appel pour demander au gouvernement de reconsidérer sa position quant aux déboutés de la circulaire Chevènement. Initié par plusieurs députés, dont les socialistes Serge Blisko et Yann Galut, et le communiste Patrick Braouezec, inconditionnels de la première heure de la cause des sans-papiers, cet appel propose au Premier ministre de «reprendre le dialogue».
Ce sont les cas des célibataires déboutés, les plus mal traités par les préfectures, qui choquent les signataires: «Les sans-papiers qui ont fait une demande de régularisation dans le cadre de la circulaire ont majoritairement vocation à vivre légalement sur le territoire français. Rien ne justifie aujourd'hui que l'on refuse presque systématiquement de traiter favorablement les demandes des célibataires, qui bien souvent vivent et travaillent en France depuis plusieurs années. ["] Que l'on renvoie chaque jour des Algériens dans un pays où la vie est en pointillé», s'indignent-ils.
Parmi les signataires, on retrouve, tout naturellement, cinq députés Verts et une dizaine de communistes. Les écologistes Noël Mamère, député de Gironde, et Guy Hascoët, député du Nord, se sont depuis longtemps impliqués dans le combat pour une régularisation très large, de même que les communistes Jack Ralite, sénateur-maire d'Aubervilliers, André Gerin, député-maire de Vénissieux (Rhône), ou la députée européenne Aline Pailler. Pour l'instant, l