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Libération

Législatives partielles, la droite bien placée

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publié le 23 novembre 1998 à 14h52

Trois législatives partielles se tenaient hier pour pourvoir au

remplacement de trois députés de l'opposition élus fin septembre au Sénat. La droite semble bien placée pour conserver la troisième circonscription de l'Eure (Bernay-Pont- Audemer), jusque-là détenue par Ladislas Poniatowski (UDF). A l'issue d'un scrutin marqué par une forte abstention (57,30% des électeurs inscrits), Hervé Morin (UDF), ancien conseiller de François Léotard au ministère de la Défense, arrive en tête avec 46, 93% des voix devant le candidat socialiste, Jean-Louis Destans, qui recueille 34,84%. Les candidats du FN, (10,07%), du PCF, (4,20%) et de la LCR (3,96%) sont éliminés et laisseront la place, dimanche, à un duel droite-gauche.

Dans la 2e circonscription de Côte-d'Or (Dijon), le scrutin, destiné à remplacer Louis de Broissia (RPR), n'a mobilisé que 35% de l'électorat. Arrivé en tête, Jean-Marc Nudant (RPR) a recueilli 40,79% des voix. Il affrontera au second tour la socialiste Colette Popard, 29,75%, Liliane Floiras (FN) étant éliminée dès le premier tour avec 15,19%.

A Nice enfin, invités à désigner le successeur de l'ex-FN Jacques Peyrat (RPR), maire de Nice, les électeurs de la 2e circonscription des Alpes- Maritimes, qui fut aussi celle de l'ancien maire Jacques Médecin décédé la semaine dernière, ont fait la grève des urnes. Seuls un quart des électeurs inscrits se sont déplacés: la favorite Jacqueline Matthieu-Obadia (Alliance RPR) a obtenu 35,61%, devant Patrick Mottard (Gauche plurielle