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Repères

De la «bonne prévision réaliste» au «peut-être un peu moins».

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publié le 10 décembre 1998 à 19h09

8 octobre, DSK, conférence de presse: «Nous tenons encore la

prévision [de 2,7%] pour bonne, c'est la plus réaliste aujourd'hui, mais les prévisions ont toujours un caractère aléatoire, particulièrement dans une année comme celle-ci.» 21 novembre, Jacques Dondoux, secrétaire d'Etat au Commerce extérieur, à «Ouest-France»: «La crise est plutôt devant nous que derrière.» Le même jour, DSK au Sénat: «Depuis un mois, chacun a le sentiment que nous sortons de la période la plus aiguë de la crise.»

24 novembre, Lionel Jospin sur France-Info: «En 1999, nous espérons bien faire ces 2,7% de croissance. Affirmer une perspective, si elle est raisonnable, mais en même temps si elle est un peu volontariste, c'est se donner plus de chances de l'atteindre.»

26 novembre, DSK, conférence de presse: «Il s'agit d'un trou d'air, et on sortira du trou d'air au début de l'année.»

2 décembre, DSK à l'Assemblée nationale: «Est-ce que nous sommes aujourd'hui sur une pente de 2,7% de croissance? Non, évidemment pas. Nous ne sommes pas encore sortis de la crise. La cible que nous avons fixée doit-elle être conservée? Sans doute oui. Il appartient à la politique du gouvernement, de l'ensemble des gouvernements européens, aux entreprises, qui doivent continuer à investir, et aux ménages, dont l'importance de la consommation traduit la confiance, de faire en sorte qu'ensemble nous soyons capables de conserver cette cible et de l'atteindre.» 6 décembre, DSK sur TF1: «Ce sera peut-être 2,7%, peut-être un peu