En août, la Chine est inondée loin des caméras, Eltsine trébuche devant les caméras, et Nino Ferrer se met hors champ. «Alors, Gérard, relance Jean-Claude Narcy, Nino Ferrer, il a choisi de partir"» «Oui, soupire Depardieu. Belle musique, et puis, on l'écoute encore".» Il s'ennuie, Gérard, il s'emmerde même, c'est plus que visible, mais il est venu, ce dimanche après l'autre, commenter mollement le pot-pourri de fin d'année de TF1, intitulé 1998, une année TF1. Le tampon baveux de la chaîne écrase tout, recouvre tout. Le rappel de l'actualité ne sert qu'à boucher les trous entre deux «best of» d'émissions maison. Et Depardieu, lui aussi, est désormais tamponné Pinault-Bouygues. Depuis le succès de Monte-Cristo, il est la baleine de la Une. Les harponneurs virils de la programmation le tiennent ferme par la corde à gros sous, et lui les tire vers le grand bleu de l'Audimat. En septembre prochain, il y aura Balzac, tourné comme le précédent par Josée Dayan. «Josée ressemble physiquement à Balzac, explique Depardieu, et moi aussi. J'ai pris les kilos du rôle, que je vais reperdre dans Charles Quint, qui était un peu maigre.» Lui et TF1 inventent le feuilleton au poids: plein les yeux plus gros que le ventre, et treize gros plans à la douzaine.
«Et il y a ce comte qui vous a fait hurler de rire!» poursuit Narcy. Le comte, ce n'est pas Monte-Cristo, mais le marquis de Bath: un noble hurluberlu, vulgaire et exhibitionniste, que Stéphane Bern a suivi pour Sagas. Il a des cheveux lon