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Libération

Après les dissensions entre UDF, RPR et libéraux. Chirac veut «privilégier ce qui unit et non ce qui divise»

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publié le 18 janvier 1999 à 23h12

Doucement les basses. Inquiet devant les divisions de la droite et

l'éventualité d'une liste UDF pur jus aux européennes de juin, Jacques Chirac cherche désespérément à jouer les pacificateurs. Publiquement. Et non plus à partir des coulisses élyséennes. Comme chaque année, le chef de l'Etat est venu présenter ses voeux aux Corréziens, samedi. Dans la salle des sports de Tulle, il a profité de la cérémonie pour lancer un appel au calme à ses troupes qui s'étripent depuis plus d'une semaine autour de l'élection, grâce aux voix de gauche, de l'UDF Anne-Marie Camparini à la tête de la région Rhône-Alpes. «Je voudrais dire une nouvelle fois que, face aux enjeux d'aujourd'hui, les responsables politiques doivent avoir le souci de rassembler toujours davantage nos compatriotes», a-t-il déclaré. Accompagné de son «ambassadrice permanente» dans le département, son épouse Bernadette, il a ajouté: «Il faut privilégier ce qui unit et non ce qui divise, donner la priorité à l'essentiel, les préoccupations des Français, et surtout, surtout, écarter les vaines querelles.» Voilà pour son camp. Pour ceux d'en face, et le Premier ministre en particulier, pas question de rameau d'olivier. Mais plutôt d'aiguillon. Jacques Chirac a insisté sur «l'urgence» des mesures, sur «l'urgence à agir» contre l'insécurité ­ deuxième priorité du gouvernement après l'emploi ­, la liberté d'entreprendre, le renforcement du dialogue social" Et tutti quanti: un résumé rapide mais exhaustif des thèmes qu'il égrè