Claude Allègre a rendu ses derniers arbitrages sur la réforme du Lycée. Le texte que Libération dévoile aujourd'hui est la mouture qui sera soumise au Conseil supérieur de l'éducation le 18 février prochain. Les premières mesures s'appliquent aux classes de seconde dès septembre 1999. Les nouveaux programmes et les changements prévus pour les premières et terminales entrent en vigueur un an plus tard. Négocié avec les syndicats d'enseignants, ce texte est très en deçà des propositions formulées en mai 1998 par Philippe Meirieu, organisateur du colloque national sur le lycée. Il en reprend néanmoins les principales priorités: l'école doit apprendre la citoyenneté tout en aidant les plus défavorisés. Il proclame que le lycée doit être «son propre recours», en prenant en charge l'aide individualisée et en s'affranchissant de la logique disciplinaire. Voici, avec les explications de la rédaction de Libération, un premier décryptage des chapitres essentiels.
Les horaires
La réforme: «Les heures de cours stricto sensu (classe entière ou groupes réduits) sont limitées à 26 heures en moyenne dans la voie d'enseignement général et à 30 heures dans la voie technologique. S'ils le souhaitent, les élèves peuvent choisir une option facultative de 2 ou 3 heures. Ils bénéficient tous de l'offre d'un enseignement artistique. Dans le cadre de sa présence au lycée, chaque lycéen doit pouvoir trouver toutes les aides nécessaires. Pour cette raison, un effort pa