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Libération

Fin du marathon d'Amsterdam. Les députés examinent aujourd'hui le projet de loi qui sera voté demain.

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publié le 2 mars 1999 à 23h58

Ni passion, ni suspense. Juste un message de Jacques Chirac au

Parlement, le deuxième depuis son arrivée à l'Elysée. A quatre mois des élections européennes, le marathon du traité d'Amsterdam, signé par les Quinze le 2 octobre 1997, prend fin. Les députés examinent aujourd'hui et votent demain le projet de loi autorisant sa ratification.

De retour de Macédoine où il a rendu visite à la force d'extraction de l'OSCE, le chef de l'Etat entend profiter de cet ultime débat avant le lancement de la campagne électorale pour affirmer, selon son entourage, sa vision européenne, rappeler qu'elle «s'inscrit dans le droit fil de ses prédécesseurs» et souligner qu'avec la mise en place de l'euro, les discussions sur l'Agenda 2000 et les efforts diplomatiques en faveur de la paix au Kosovo, l'Europe est entrée «dans une période de réflexion».

Les députés ne pourront pas déposer d'amendement. Contrairement à l'habitude, le projet de loi devrait compter deux articles. Le premier autorise la ratification proprement dite. Le second, proposé sous forme d'amendement par le gouvernement, réaffirme la «détermination» de la France de voir réformer les institutions de l'Union européenne avant tout élargissement, afin de rendre son fonctionnement «plus efficace et plus démocratique». L'issue du scrutin est connu d'avance, puisque les parlementaires réunis en congrès à Versailles, le 18 janvier dernier, ont adopté à plus de 85% (758 pour, 111 contre, dont 43 députés et sénateurs communistes et 43 RPR),