Dimanche 8 mars: Catherine Deneuve, invitée de Public de Michel
Field, lâche un très chic:«J'adore Arlette!». Arlette Laguiller, à son tour conviée ce dimanche par le journaliste de TF1, lui rendra-t-elle la pareille? Pourquoi pas? C'est que désormais Arlette, incarnation de l'antistar est, elle aussi, une star. Toujours très «travailleurs-travailleuses», mais aussi «rolleurs-rolleuses» chez les Guignols et surtout métamorphosée par la télé. Au point de s'afficher chez Guillaume Durand dans Nulle part Ailleurs (en février) en petit blouson noir moulant et zippé. Au point d'accepter que le journaliste lui fasse cadeau d'un disque de Madonna. Au point de sortir parfois de son registre «on-nous-spolie» pour se révéler: «Je ne suis pas née avec la colère au ventre» ou «le matin, je me réveille de bonne humeur.» Adoucie donc la première femme très stricte, très LO qui déboulait dans le PAF en 1974 pour faire campagne à la présidentielle et parlait avec un débit de mitraillete pour dire le max de choses dans la limite de la minute réglementaire impartie. Mais la mue fut longue. Une déconneuse. Certes, en 1987, les couche tard découvrent une Arlette qui assume son célibat et révèle son salaire (7000 F à l'époque) dans l'émission de bavardage de Thierry Ardisson Bain de minuit sur la Cinq. Mais Inès de la Fressange, également présente, ne lui déclare pas sa flamme. Arlette doit en fait attendre Christophe Dechavanne et son très grand public Ciel mon mardi du 4 juin 1991 pour pr