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Libération

Emplois fictifs: pas de répit pour Jacques Chirac. Un militant écologiste demande que le Président soit entendu comme témoin.

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publié le 25 mars 1999 à 0h16

Le premier acte s'est terminé, à l'Elysée, par un soupir de

soulagement. Le deuxième acte débute aujourd'hui, en deux lieux à la fois, Nanterre (Hauts-de-Seine) et Paris. L'affaire des emplois fictifs de la Ville de Paris ­ avec l'implication du Président de la République ­ doit connaître ce jeudi un double rebondissement avec l'entrée en scène d'un contribuable parisien, président de l'association Ecologie pour tous, Pierre-Alain Brossault. Celui-ci demande l'audition de Jacques Chirac comme témoin de ses propres oeuvres: la gestion du RPR et de la mairie.

«Liens privilégiés». En décembre dernier, cet écologiste s'est constitué partie civile dans l'instruction judiciaire conduite par Patrick Desmure, à Nanterre. Il est en outre à l'origine d'une autre information judiciaire, conduite à Paris par Xavière Simeoni, pour faux en écritures publiques.

Au magistrat de Nanterre, l'avocat de Brossault rappelle que plusieurs actes d'instruction «ont établi qu'il existait des liens privilégiés entre la Ville de Paris d'une part, dont M. Chirac était à l'époque des faits le maire, et le RPR d'autre part, dont M. Chirac était alors le président, en ce sens que certains salariés de la Ville, n'y exerçant aucune activité effective, n'y ayant parfois même aucun bureau, travaillaient en réalité pour le RPR».

Me Pierre-François Divier revient sur la lettre qui a déclenché la mise en cause personnelle de Jacques Chirac, où était évoqué le cas de Madeleine Farard, officiellement «attachée des serv